Le pardon Allemand
Cet appel concerne un fait humaniste remontant aux années 1945.
Dieser Aufruf betrifft eine humanistische Begebenheit aus den Jahren 1945.
Lors de la reconstruction, de jeunes Allemands arpentèrent la ville de Caen pour s’excuser de l’horreur perpétrée par leurs parents. Ils venaient mélanger leur honte aux larmes des familles de victimes.
Zur Zeit des Wiederaufbaus zogen junge Deutsche durch die Stadt Caen um sich für zu die Grauen des Krieges, die Schandtaten, die von ihren Eltern begangen wurden. Sie kamen und vereinigten ihre Scham mit den Tränen der Familien der Opfer.
À ceux qui ne les insultaient pas, les écoutant même, ils remettaient une petite lampe à pétrole. Très peu de portes s’ouvrirent, d’où la difficulté de remonter jusqu’aux témoins.
Merci de faire suivre cet appel soit en Normandie soit en Allemagne sur les réseaux sociaux (+ la photo de cette lampe).
Denen, die sie nicht beleidigten, ihnen zumindestens zuhörten, überreichten sie eine kleine Öllampe. Sehr wenige Türen öffneten sich. Deshalb ist es schwer, heute noch Zeugen ausfindig zu machen.
Ich bitte darum, diesen Aufruf auf den sozialen Netzwerken weiterzuleiten, in der Normandie sowie in Deutschland (mit dem Foto dieser Lampe).
« Je regrette d’apprendre tardivement la vocation de l’ACCA, car nous aurions pu faire un bout de route ensemble. Je ne sais pas si cette anecdote historique vous est connue, mais je cherche des témoins Caennais de l’après-guerre (ou leurs descendants) qui ont reçu une petite lampe de la part de jeunes Allemands qui frappaient aux portes venus demander pardon.
À l’heure où les peuples du monde ne réalisent pas qu’une paix est dure à acquérir mais aussi qu’elle repose sur des chagrins incommensurables, cette lampe à pétrole représente un symbole sans égal.
Êtes-vous au courant de l’histoire de cette lampe ? Quelqu’un en a-t-il entendu parler ?
Elle fut distribuée (pour les portes qui s’ouvraient) dans le quartier de la rue des primevères (Bld Leroy), ma mère a eu la chance de la recevoir.
Je vous adresse le lien de l’appel à témoins lancé depuis 3 ans, mais aussi la référence du livre la citant. Je détiens l’objet, je suis le fils de la femme qui a reçu ces jeunes Allemands.
Un doute m’assiège, ma mère parlait de l’avoir reçue après la guerre, c’est vrai et c’est vaste, seriez-vous au courant de l’initiative d’alors ?
Le lien sur Facebook de l’appel :
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1003206366506796&set=a.158599764300798&type=3&theater
Le lien du blog qui évoque l’anecdote (précision ce livre ne parle pas de la guerre, mais parle d’une personne qui a traversé la guerre)
https://unchagrinmerveilleux.blogspot.com/2017/10/le-pardon-des-jeunes-allemands.html
Un grand merci de m’aider pour interdire à cette lampe de s’éteindre.
À vous lire, soit pour m’apporter votre aide, soit pour me donner des pistes en Normandie ou en Allemagne où je pourrais relayer l’appel.
Bien cordialement,
François Debout »
Zu einer Zeit, in der die Völker der Erde nicht realisieren, dass Frieden schwer zu erhalten ist und dass Frieden aus unglaublichen Leiden hervorgeht, ist diese Öllampe ein unvergleichliches Symbol.
Kennen Sie die Geschichte dieser Lampe? Hat jemand schon mal davon gehört?
Sie wurde verteilt – da wo sich die Türen öffneten – in dem Viertel der Rue des Primevères (boulevard Leroy). Meine Mutter hatte das Glück, diese Lampe zu bekommen.
Ich besitze diese Lampe. Ich bin der Sohn, der Frau, die diese jungen Deutschen empfangen hat. Ich sende Ihnen den Link des Buches, in dem diese Anekdote zitiert wird und den Zeugenaufruf, den ich vor drei Jahren ausgesendet habe.
François Debout
https://unchagrinmerveilleux.blogspot.com/2017/10/le-pardon-des-jeunes-allemands.html
www.facebook.com/photo.php?fbid=1003206366506796&set=a.158599764300798&type=3&theater
Page 46
Auszug aus dem Buch – Seite 46
« L’un des jeunes Allemands pose une lampe à pétrole sur la table, un assemblage de verre retenu par un cuivre sans attrait. Il bredouille quelques mots.
— Nous arrivons d’Allemagne.
Henriette observe ces corps soudés se donnant du courage, ces traits juvéniles, ces yeux rougis.
— Pardon ! lance un autre.
— Comment ?
— Pardon ?
— Pour le malheur apporté par nos parents.
Des enfants surgis d’un livre d’horreur, héritiers du macabre, choisirent d’arpenter la ville de Caen à la recherche de leurs fantômes. Une scène inouïe. Au fond de leurs regards candides, on découvre l’imploration et la honte de jeunes venus mélanger leurs larmes aux ruines. Quelle souffrance les accable au point d’entreprendre ce voyage insensé depuis l’Allemagne ?
— Pardon.
https://unchagrinmerveilleux.blogspot.com/
Un chagrin merveilleux, François Debout
Publié il y a 5th October 2017 par Editions Desplanques